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Jul 9, 2014
Jul 8, 2014
Jul 8, 2014
Jul 7, 2014
Jul 7, 2014
Nous pouvons vous faire une confidence, à une semaine de l’échéance du projet. Dans un monde utopique sans souci matériel, financier ou temporel, Florent Gorges aurait été l’éditeur de Histoire(s) du manga moderne (1952-2012), qui s’inscrit dans la logique de sa société Omaké Books. Nous avons donc le plaisir de recevoir pour cette dernière update du lundi l’historien du jeu vidéo qui s’est fait connaître notamment pour son travail sur Nintendo. Son dernier ouvrage, Les oubliés de la Playhistoire, revient sur des titres injustement oubliés avec le passage du temps, et propose en bonus tous les épisodes de l’émission TV associée, diffusée sur Nolife.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans le manga en général ?
Sa diversité. J’ai eu la chance de vivre quelques années là-bas et c’est vrai qu’on y trouve des histoires dans TOUS les domaines possibles et imaginables, que ce soit le shogi, le go, les arts culinaires, le vin, le whisky… il y en a vraiment pour tous les goûts et c’est vraiment une qualité.
D’autant plus que les mangakas, pour percer dans ces domaines qui sont pointus, sont obligés de faire des recherches au préalable et sont souvent des passionnés. Ce qui fait qu’on trouve des titres de très bonne qualité : c’est ce que j’aime dans le manga, et que je ne retrouve pas dans la BD ou le comics.
Depuis combien de temps lis-tu des mangas ? Quelles différences majeures trouves-tu entre les séries par lesquelles tu as commencé, et celles que tu lis maintenant ?
J’ai commencé à lire des mangas en 1992, vers treize ans. Jusque là, je regardais des dessins animés, comme n’importe qui. Les mangas à cette époque n’étaient pas traduits. J’habitais à Dijon, il y avait une unique boutique qui proposait quelques mangas, comme Dragon Ball ou Sailor Moon. On pouvait trouver quelques tomes des séries diffusées dans le Club Dorothée, mais vendus très cher. On se cotisait, on achetait un volume, on se le passait après les cours et on essayait de comprendre ce que ça racontait. Ce n’est qu’en 93-94 que Tonkam a commencé à traduire sérieusement des titres comme Video Girl Ai ou Asatte Dance sur lesquels on s’est jeté !
On pourrait parler d’Akira mais pour nous, ce n’était pas vraiment du manga puisqu’on avait la version colorisée seulement. En plus, c’était cher, cent francs le tome, et nous avions le fantasme du manga en petit volume relié avec jaquette pour son côté exotique, pas du grand format cartonné en couleur. Donc, même si c’est un titre génial que j’ai redécouvert ensuite, je l’ai vu un peu de loin à l’époque.
Entretemps, je ne pense pas que le manga ait changé, mais c’est moi qui ai évolué et qui ai découvert le manga depuis le Japon, et pas le manga tel qu’on le connaît en France. En France on n’avait que du shônen, un soupçon de shôjo avec RG Veda et CLAMP en général, mais quand j’ai eu la chance de vivre au Japon, j’ai découvert les salarymen comics, les yonkoma manga, toute cette diversité.
Après, oui, il y a l’évolution graphique du Jump depuis les années 80, et le milieu des années 90, mais je ne suis pas un spécialiste du shônen… et il y a un livre qui expliquera ça très bien en fin d’année.
Si tu devais conseiller un auteur ou un titre à quelqu’un qui n’a jamais lu de manga, lequel choisirais-tu et pourquoi ?
Je conseillerais deux titres selon la personne. Tout d’abord What’s Michael ?! de Makoto Kobayashi. Je trouve ce manga absolument génial et c’est parfait pour commencer : il n’y a pas de violence, il n’y a pas de sexe, il y a des chats ! C’est un peu vieux, ça date des années 80 mais je le conseille à tout le monde.
L’autre série serait Glaucos d’Akio Tanaka dans lequel j’ai littéralement plongé en apnée. Je n’en ai jamais fait, mais j’ai une fascination pour la plongée sous-marine et encore plus en apnée. Et je me surprenais à retenir ma respiration en même temps que le héros, pour la libérer seulement au moment où je tournais la page.
Ces deux titres montrent déjà bien les capacités du manga, avec le ton original de What’s Michael et le sérieux de Glaucos qui traite d’un sujet dépaysant.
Jul 4, 2014
Jul 4, 2014
Grâce à votre soutien, nous venons de passer la barre des 110% !
Il est donc temps de dévoiler ce qui se cachait jusqu'ici derrière le mystérieux 120% : si la jauge atteint ce score, nous serons en mesure de financer une section supplémentaire à l'intérieur du livre !
Cette nouvelle section permettra de compléter la sélection de 60 auteurs mais selon une approche différente, qui viendra idéalement compléter l'axe chronologique au cœur de l'ouvrage.
Il s'agira de douze à quinze double-pages qui permettront de rassembler, par genres ou par thèmes, les œuvres essentielles que nous avons du écarter, parfois à contrecœur – mais il fallait bien arbitrer, sinon Histoire(s) du Manga Moderne aurait pesé 6000 pages et vous aurait brisé le dos !
Chaque œuvre y est analysée de façon ludique à travers une série de courts textes apportant quantité d'informations, à la fois sur leur création et le genre dans lequel elles s'inscrivent.
Et comme nous tenons à vous offrir un regard différent sur ces mangas, cette section fera abondamment appel à des verbatims : extraits d'interviews des auteurs, des éditeurs mais aussi de spécialistes de la pop-culture japonaise ou de personnalités !
Quelques exemples de thématiques qui deviendront des double-pages :
- Au royaume de l'effort : manga & sport
- La vie en pente douce : le quotidien de mon quartier
- Des bulles au dîner : les mangas culinaires
- L'humour à la japonaise
- Vis ma vie d'otaku
- L'esprit du combat : les mangas d'arts martiaux
- Le shôjo n'est pas qu'une histoire d'amour
Au final, nous prévoyons donc de douze à quinze thématiques. Et parce qu'un long discours ne vaudra jamais une chouette image, voici un « work in progress » pour mieux expliquer le concept de cette section et la différence avec le reste de l'ouvrage !
Maintenant, fonçons vers les 120% !! Gambatte !!
Jul 2, 2014
Jun 30, 2014
Changement exceptionnel pour notre update hebdomadaire ! Aujourd’hui, point de célébrité issue du microcosme dédié aux images nippones, mais un autre journaliste, aux propos tout aussi intéressants. Mais laissez-nous expliquer notre démarche…
Quand nous avons lancé la campagne de financement pour Histoire(s) du manga moderne (1952-2012), nous avons dû batailler ferme pour faire connaître notre projet. De nombreux media nous ont aidés mais c’est essentiellement grâce à vous, votre énergie et votre communication que le nombre de contributeurs a sans cesse grimpé et que nous avons atteint notre objectif. Et nous espérons que cela ne va pas s’arrêter en chemin car nous voulons vous gâter un peu plus à chaque palier supplémentaire franchi.
Depuis plusieurs mois (pour ne pas dire années), Wallo, avec qui Matthieu a travaillé au sein du magazine AnimeLand, prépare un documentaire sur l’émergence des manga et des dessins animés nippons en France. Un projet titanesque sur la préhistoire des conventions françaises, l’apparition des VHS et l’évolution du fan du stade de Cro-Mignon à Trop-Kawaii.
D’ici peu, Wallo va à son tour se lancer dans la grande aventure du financement participatif pour produire ce documentaire, French Animefans. En lisant vos retours à notre questionnaire et vos commentaires, nous savons que la plupart d’entre vous sont susceptibles d’être intéressés par cette idée, qui nous plaît énormément. Parce que nous lui souhaitons la même réussite que la nôtre (et quand nous disons « la nôtre », vous êtes évidemment inclus), parce que nous voulons le soutenir et l’aider à réunir dès maintenant une communauté dynamique et investie (comme vous), et parce que ses réponses sont plus que pertinentes, nous avons tenu à vous le présenter aujourd’hui. Dont acte. Et pour plus d’informations, suivez ce lien !